On peut survivre à toutes les overdoses sauf à une overdose de rêve

mars 25, 2019

On peut survivre à toutes les overdoses sauf à une overdose de rêve - Philippe Tagli

❯ Titre On peut survivre à toutes les overdoses sauf à une overdose de rêve

❯ Auteur Philippe Tagli

❯ Genre Science-Fiction - Littérature contemporaine

❯ Édition TohuBohu

❯ Format Grand format - Broché

❯ ISBN 978-2-37622-082-4

❯ Date de parution 22/02/19

❯ Nombre de pages 312

❯ Prix 19€

❯ Description éditeur

Capitaine Fuck fume des cigarettes dopées au menthol, son ultime plaisir. Il est comme son vaisseau : percuté de toutes parts, usé, fatigué.

Capitaine Fuck, c’est l’histoire d’un môme des cités HLM, projeté dans un futur improbable. Poète je-m’en-foutiste, le capitaine est enrôlé dans un programme militaire extrême de réinsertion pour les jeunes délinquants. Il réussit à s’évader à bord du cuirassé Mermoz, le début d’une fuite violente, erratique et sans but.

❯ À propos de l’auteur

Sa devise : il n'aime pas la vie. Elle le lui rend bien. Ethnographe des banlieues, photographe, écrivain : par la photo, la vidéo, les livres, Philippe Tagli raconte la dérive et l'espoir des cités. Il vit toujours dans une cité HLM à Villejuif et ne croit plus qu'aux haïkus.

❯ Ressenti

"On peut survivre à toutes les overdoses sauf à une overdose de rêve » !!!! voilà un titre qui mérite que l’on s’y intéresse, il intrigue, et surtout il est très cohérent, à la manière du récit, complètement perché, autant dans son écriture que dans l’histoire elle-même.

J’ai d’abord commencé ce roman avec un petit peu de mal, pendant quelques pages, disons une trentaine, le temps de m’habituer à cette écriture si particulière, c’est hallucinant et halluciné.

Une fois habitué, on part pour une histoire finalement cohérente, un « Space Opéra » qui fait le parallèle avec la vie des cités de banlieue, on y trouve des « scooters volants » chevauchés par des petites frappes, des caïds de l’espace, un héros « Capitaine Fuck » complètement fou, espèce d’hybride entre un lascar et Han Solo, comme je vous le disais, c’est haut perché mais aussi très drôle et finalement très en rapport avec notre société et la vie des HLM. Le lecteur se fait surprendre par des références SF et autres bien connues (je vous laisse la surprise), par contre les âmes sensibles ou trop jeunes devront s’abstenir, le récit est assez cru, voir parfois vulgaire dans le phrasé (certains passages sont limites porno de l’espace..)

Une fois la dernière page de l’histoire tournée, vous trouverez un recueil de poésies et de haïkus de fou, parfois grave, parfois drôle, du genre « L’homme est le pire des hommes » ou encore « L’homme qui dépend de l’utopie de la liberté ne sera jamais libre », et des comme ça il y en à presque 100 pages, une vraie mine de sourires.

Si vous n’avez pas peur de rencontrer des Aliens complètement barges ou des mercenaires déchirés à la Beuh, d’une folle poésie et du « trash » en général, vous pouvez vous lancer dans cette lecture très atypique.

🆅🅴🆁🅳🅸🅲🆃